Rentrée scolaire

132 élèves l’effectif ne remonte pas

Après avoir compté près de 150 élèves lors des rentrées 2021/2022  l’école communale a vu son effectif fondre l’année suivante et se stabiliser à 132 élèves cette année pour 6 classes.

L’équipe pédagogique de sept professeurs des écoles et de deux Atsem est inchangée à l’exception de Mme Chantin qui venait en complément de Mme Benoit.

Ce complément est désormais assuré par Mme Chevauchet qui, l’an passé, suppléait déjà Mme Chalaye pour sa décharge de directrice d‘école. Elle assurera ces deux postes cette année.

Fait marquant cette année, du fait du renoncement des parents d’élèves, la gestion de la cantine est désormais municipale.

Durant l’intersaison la municipalité a été amenée à créer un poste d’agent de restauration à temps partiel pour 19 h 45 par semaine et a procédé à l’embauche d’un nouvel agent

Ce poste est occupé par Mme Murielle Meunier. La commune a retenu la société RPC de Manziat pour la confection des repas. Mme Meunier ayant en charge la réception, le réchauffement des plats et la répartition ainsi que le ménage.

Le coût du repas passe de 4,40€ sous gestion associative à 5,60€ en gestion municipale. Une centaine d’enfants sont accueillis chaque jour de classe par la cantine scolaire. La surveillance est toujours assurée par les Atsem et agents communaux.

L’accueil périscolaire ”Les P’tits Loups” entré dans le giron du centre 1, 2, 3 Soleil a également repris du service. En plus de ce service périscolaire, l’association propose par le biais de son centre de loisirs l’accueil des enfants le mercredi.

 

Article de Charles Mathey, La Voix de l’AIN

L’île de la Motte, un paysage bouleversé

L’ile de la Motte, un paysage bouleversé

l’île de la Motte s’est formée de la fin du 19ème siècle jusqu’à nos jours par le dépôt de sédiments occasionné à la suite de la construction de murs submergés édifiés vers 1830/1850 lorsqu’il s’est agit, sous Napoléon III, d’aménager la rivière en un fleuve apte à porter la navigation marchande.

Auparavant la Saône, nonchalante en été, se laissant traverser à pied sur ses hauts fonds s’érigeait en furie dévastant tout sur son passage lors de ses grandes crues d’hiver et de printemps. Dans les siècles précédents alors que la vie s’était organisée près de la rivière avec des cités semi-lacustres, ses crues ont provoqué, notamment au XVème siècle, des milliers de morts.

Ces murs, destinés à canaliser-la rivière, élevés à un vingtaine de mètres du bord  ont eu pour effet de ralentir le courant près des rivages favorisant ainsi ces dépôts de sédiments. Des îlots se sont formés qui s’agglomérant au fil des ans ont composé cette grande île au large de la prairie des Longerons.

Des digues avaient également été élevées sur les rives par les hommes afin de contenir ses hautes crues devenues bien moins violentes depuis le creusement du chenal au XIXème siècle et de protéger les champs.

Gilbert 93 ans, ainsi que ses sœurs, presque centenaires, ont toujours connu cette île, certes moins grande au début du dernier siècle lorsqu’elle était encore formée de gros îlots et surtout bien moins large.

l’île des Longerons qui appartient au patrimoine de la commune, ainsi nommée par les riverains qui exploitaient la prairie des Longerons au large de laquelle elle s’est formée, offrait un aspect complètement différent.

Gilbert qui, dans l’enfance, gardait les troupeaux dans la prairie se souvient d’une plage qui descendait en pente douce depuis la digue de terre formée sur la rive. et d’une lône aux eaux claires dans laquelle tout un chacun aimaient se baigner. Des ”citadins” pontévallois venaient y pique-niquer le dimanche, à l’instar des parents de Charles, un ami de Gilbert, qui garde le même souvenir.

Revenu sur la rive après quelques années d’absence Gilbert n’a pas reconnu son île des Longerons. ”Mais d’où vient ce nom d’île de la Motte ?”

De plage en pente douce il n’y a plus. Le site a perdu son aspect bucolique. Des ”falaises” dominent la lône contres lesquelles les lames d’eau provoquées par les gros transports remontant la rivière viennent percuter.

Durant la visite Gilbert a admiré le passage deux bateaux long d’une centaine de mètres sur le canal de navigation et vu l’effet des vagues poussant une énorme masse limoneuse dans la lône.

L’île protégée par une directive Natura 2000 abrite nombre d’espèce d’oiseaux migrateurs et des castors. Elle est là, toujours grande et belle. Mais son environnement, côté berge, ne l’est plus.

Article de Charles Mathey, La Voix de l’AIN

Théâtre à Saint-Bénigne

Comme les années précédentes, la commune tient à proposer une offre culturelle accessible sur notre territoire. Cette année, elle propose un nouveau spectacle gratuit pour les habitants de la commune : L’Effet Barnum, proposée par la Compagnie Pièces et Main d’œuvre.

Une pièce drôle et surprenante , à partir de 12 ans.

Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

Le  samedi 28/09 à 20H30. Ouverture des portes à 20H00.

Deux mille personnes pour venir voir les 6 finales.

Samedi 28 mai avait lieu les finales du secteur nord du département Ain / Rhône au stade du champs à Saint-Bénigne et sur le synthétique.
Sous la houlette de Michel Vernoux, le rugby club haute bresse (rchb) avait la lourde tache d’organiser cette journée.
Douze équipes se sont affrontées, allant des U 19 au U 16 ( ligue 1 à 3 )
 
Dans la ligue 3 U 19 ( rugby à 10) l’équipe d’ Ampuis/Cotes Arey/ Rhodanien l’emporte face Viriat/ Montrevel
Dans la ligue 3 U 16 ( rugby à 10) c’est l’Us Nantua qui gagne contre Reve IX-Hauts plateaux
Dans les U 16 ligue 1 Us Bellegarde gagne contre Le Bassin Bugey Plaine
Dans les U 16 ligue 2 L Ampuis/Cotes Arey/ Rhodanien remporte le match contre Viriat/Montrevel
Pour les U 19 ligue 1 Arcol prend le dessus sur Ampuis/Cotes Arey/ Rhodanien
et pour finir dans la ligue 2 des U19 c’est Feurs/ Montbrison qui gagne contre Bourg Rugby
 
Michel Vernoux qu’avez vous pensé de cette journée?
 
” Pour nous c’est une réussite car plus de deus-mille personnes se sont déplacées, le beau temps était au rendez-vous et je tiens à dire un très grand merci aux 55 bénévoles qui ont répondu présent pour cette journée et à la préparation pendant toute la semaine, voir plus.”
Christophe Mathis, Le Progrès de l’Ain.

Trois médaillés de la défense lors de la commémoration du 8 mai

La municipalité avait convié la population à la cérémonie commémorative de l’armistice du 8 mai 1945.

À 10 h 15, une partie des habitants se sont rendus au monument aux morts autour de leur maire Emily Unia, avec la fanfare Ran tan plan ainsi que des membres de l’Union des anciens combattants de Saint-Bénigne venus valoriser l’événement.

À cette occasion, trois anciens militaires, Major André Riaza, Daniel Favre et Philippe De Carlini, ont reçu les médailles de la défense nationale, échelon bronze avec agrafes essais nucléaire et défense. Celles-ci ont été remises par la première magistrate de la commune suite à une dérogation du ministère de la défense, car normalement seul un militaire actif a le droit de remettre cette distinction.

Après les textes de rigueur, tous se sont retrouvés au monument aux morts du cimetière pour un dernier hommage aux courageux habitants tombés pour la France.

Christophe Mathis, Le Progrès de l’Ain.

 

La cantine scolaire pourrait fermer définitivement

 

Lors de l’assemblée générale de début d’année, la présidente de l’association, May Journaux, avait déjà tiré la sirène d’alarme. Malgré deux nouvelles venues au bureau, les choses n’ont guère évolué. Il y a toujours un manque cruel d’implications des parents d’élèves, pas assez de monde lors des manifestations et la gestion administrative du personnel est devenue difficile. C’est pour cela que toute l’équipe du bureau de la cantine a fait savoir qu’ils arrêteront l’activité en fin d’année scolaire.

Deux possibilités s’offrent aux parents : l’accueil de nouveaux bénévoles, président, trésorier, secrétaire, membres actifs ; ou la dissolution complète de l’association et le renvoi du personnel. À ce jour, le bureau n’a aucune visibilité pour la prochaine rentrée scolaire si l’association est amenée à disparaître.

Pour les contacter, si vous êtes intéressé : cantinescolairesbenigne@gmail.com
May Journaux : 06.33.38.55.75

Christophe Mathis, Le Progrès de l’Ain

 

PR Racing/BeeQuad Experience aux couleurs de Saint Bénigne

Les 72 heures de Pont-de-Vaux se mettent au vert
Pour la première fois dans la compétition, du bio carburant sera utilisé par une équipe, qui souhaite tester la pertinence et l’efficacité de cette option sur le plan mécanique et écologique.
 
C’est une révolution annoncée sur la ligne de départ des 72 heures de Pont-de-Vaux lors de la 37e édition qui se tiendront du 22 au 25 août 2024. Pour la première fois dans l’histoire de la compétition, du bio carburant sera utilisé par des coureurs, produit à base de déchets viticoles français. Il s’agit de l’équipe PR Racing/BeeQuad Experience.
 
Le carburant ainsi obtenu est à 95 % issu des résidus de marc de raisin et ne modifie pas le moteur de la machine. Sous la direction de Philippe Arcis, pilote et président de l’équipe, ce test servira à l’équipe comme à l’organisation de la course.
 
Les 72 heures surfent ainsi sur la vague qu’ont déjà prise les organisateurs des plus grandes courses du monde : les 24 heures du Mans Auto roulent exclusivement au bio carburant, certaines machines en Moto GP sont en test depuis la saison dernière, avant sans doute à terme une généralisation. L’écurie FMR 34 participe depuis 2022 au Bol d’or avec du biocarburant issu de la filière viticole.
 
Les constructeurs eux-mêmes s’y intéressent. À l’occasion de la mythique course d’endurance moto, les 8 heures de Suzuka, Suzuki expérimentera cette année une machine bio énergie.
 
Un partenariat avec les Vignerons des terres secrètes
Né en bordure de la ligne droite des 72h en août 2021, le projet mijote jusqu’à l’édition 2023. Cette démarche novatrice est portée par l’équipe PR Racing/BeeQuad Expérience, qui est basé à Saint-Bénigne, à quelques kilomètres de Pont-de-Vaux, et dont le principal sponsor est les Vignerons des terres secrètes, engagés pour le développement durable.
 
Les organisateurs des 72 heures sont totalement ouverts à ce projet qu’ils accueillent avec intérêt, conscients des ouvertures futures qu’il va permettre en termes d’innovation et de transition écologique. « La BeeQuad experience (bio énergie expérience) travaille vers la transition écologique dans les sports mécaniques. Mais bee en anglais veut dire abeille et c’est un symbole très parlant par rapport à une démarche éco-responsable », précise Philippe Arcis, le président de la team.
 
Les quatre pilotes de l’équipage PR Racing/BeeQuad Expérience (Ruben Arcis, Philippe Arcis, Quentin Nuguet, et Florian Desplanches) vont donc pouvoir tester leur machine avec une grille de départ sérieuse, qui proposera des conditions de challenge de haut niveau. L’objectif étant d’observer le comportement du quad au biocarburant pendant la course, de tenir les relais et de démontrer la légitimité et la pertinence du projet tant sur le plan écologique que sur le plan mécanique.
 
Christophe Mathis, Le Progrès de l’Ain

Ran Tan Plan et l’Harmonie haute Bresse de Saint-Trivier-de-Courtes en Concert

Dimanche 21 avril, la fanfare Ran tan plan a fait mieux que remplir le contrat qu’elle passe chaque année avec son public. La prestation qu’elle proposait en première partie du spectacle comprenait quelques pièces inédites et de grands classiques. Puis, les musiciens ont cédé la place à l’Harmonie haute Bresse de Saint-Trivier-de-Courtes, lançant son programme par le célèbre Highlights from Brave de Walt Disney et a conquis, à son tour, le public. Environ 200 personnes sont venues pour entendre les deux fanfares réunies.
 
Céline Micard, cheffe d’orchestre de la fanfare, est en place depuis les années 90 : « Nous sommes une vingtaine de musiciens et deux hampes. La moyenne d’âge est de 55 ans. Nous effectuons principalement des défilés et des aubades pour les fêtes de village. »
 
La cheffe d’orchestre est à la base flûtiste. Elle a appris le clairon avec son père, Roland Morel, président et fondateur de Ran tan plan. « J’ai joué de différents instruments au fil des morceaux, suivant les besoins : du clairon basse, de la trompette de cavalerie et d’harmonie, pour faciliter l’apprentissage des nouveaux morceaux. »
 
Recherche musiciens
 
La troupe cherche à s’agrandir, à accueillir de nouveaux musiciens, comme des basses, des trombones ou des piccolos pour enrichir la gamme de la fanfare. « Je suis très fière de ce groupe qui est composé de musiciens de volonté et de musiciens traditionnels. Il y a une bonne dynamique, de l’assiduité et du sérieux. »
 
Le matin du concert, la fanfare a réalisé une vente de tartes, cuites au four à pain, et de gaufres bressanes. Au total, 102 tartes et 1 000 gaufres bressanes ont trouvé leurs ventres à rassasier. Cette vente est la seule et unique manifestation financière de la troupe et les bénéfices servent à payer les assurances et tenues complètes des musiciens. « L’association aide également certains artistes à financer leurs instruments » complète la cheffe
 
Christophe Mathis, Le Progrès de l’Ain

Inauguration du City Stade de Saint Bénigne

Le village de Saint-Bénigne se met à la page en s’équipant d’un city stade. Idéalement situé à côté de l’école, il vient d’être aménagé et inauguré en grande pompe par la maire Emily Unia, en présence d’élus et de la directrice de l’école.

Pour le conseil municipal, ce projet remonte à plusieurs années. Trois prestataires avaient ainsi été contactés et le choix s’est porté sur la société Agorespace. Ce terrain multisport de près de 12 mètres sur 22 est fait pour accueillir huit activités sportives : basket, football, badminton, volley-ball, etc.

Des matériaux recyclables et de fabrication française

La commune a souhaité que cette structure réponde à des normes environnementales avec des matériaux recyclables et de fabrication française.

Ce city park a coûté 97 927 € HT, dont 37 951 € pour la plateforme réalisée par l’entreprise Colas et 59 976 € pour la structure (société Agorespace). La subvention du Département correspond à 30 % du coût du terrain multisport, avec celle de l’État par le biais de l’Agence nationale du sport (ANS), les subventions représentent 80 %.

Depuis sa mise en service, le city stade attire déjà de nombreux jeunes et des familles.

 

Christophe Mathis, Le Progrès de l’Ain.